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ADIEU PARIS

Adieu, Paris, ville de fer,
Ville de vent, ville de rêve,
Cher Paris où l’amour se lève,
Doux Paris où j’ai tant souffert !

Et le train file, file, file,
Comme un éclair en pleine nuit…
Mon cœur fait encor plus de bruit,
Mon cœur qui n’est jamais tranquille.

Voici, sous la lune de mai,
La plaine qu’on dit pittoresque,
La verte combe où j’ai ri presque,
La colline où j’ai presque aimé.