Page:Vicaire - Au pays des ajoncs, 1901.djvu/24

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Un oiseau se lamente au sommet d’une roche ;
D’un village voisin arrive un son de cloche ;
Et c’est à la fois triste et doux comme la mort.

Mais un souffle a frémi sur l’océan sublime,
Un prompt rais de soleil l’illumine en passant,
Le visage de l’eau devient presque innocent,
Et je crois voir monter du profond de l’abîme
Ta face radieuse et calme, ô Tout-Puissant.