Page:Victor Baudot - Au Pays des Peaux-Rouges.djvu/207

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et toute une nuit seul dans la neige par un froid de 27° au-dessous de zéro.

Une autre fois, je m’égarai encore dans les neiges et passai deux jours et une nuit sur de hautes montagnes dans une complète solitude. C’est alors qu’il faut du courage : nuit obscure, froid intense, sans feu, sans abri, sans nourriture, sans sommeil malgré la fatigue, car s’endormir serait s’exposer à mourir de froid.

Dans de pareilles circonstances, l’unique réconfort est l’abandon total à la Providence.