Page:Victor Baudot - Au Pays des Peaux-Rouges.djvu/233

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ville d’Europe. La communion générale fut très émouvante ; le célébrant lui-même fut si touché de tant de ferveur qu’il versait d’abondantes larmes. Suivit alors une messe d’actions de grâces à laquelle tous assistèrent, et la cérémonie s’acheva par un « fervorino » en langue sauvage

Chefs chrétiens et deux missionnaires.


et un beau cantique. Il était 3 h. du matin. À 6 h. il y eut une autre messe à laquelle communièrent les vieillards, les aveugles, les infirmes et ceux qui avaient pris soin d’eux pendant la messe de minuit. Plus tard on chanta une autre grand’messe ; puis on prépara un grand dîner pour toute la tribu au milieu de la place : spectacle im-