Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 1.djvu/158

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
76
COC—COE

être dupé : « Elle est là.» C’est à ce moment que celui qui tient le jeu propose aux curieux assemblés autour de lui, des paris plus ou moins considérables ; le compère, pendant ce temps, s’est entendu avec la dupe, et ils se mettent alors à jouer de moitié ; celui qui tient le jeu est doué d’une agilité capable de faire honneur au plus habile escamoteur, il a su changer adroitement la robignole de place, le reste se devine : ce coup se nomme le coup de tronche.

On a vu des individus perdre à ce jeu des sommes très considérables ; ils méritaient sans doute ce qui leur arrivait, car leur intention était bien celle de tromper celui que d’abord ils avaient pris pour un niais, mais jamais l’intention de la dupe n’a justifié les méfaits du dupeur ; que l’on punisse le premier, rien de mieux, mais que l’on ne ménage pas le second, et bientôt, du moins je l’espère, on aura vu disparaître cette foule d’individus qui spéculent sur les passions mauvaises.

COCASSE, s. m. — Fin.

COCASSERIE, s. f. — Finesse.

COCHEMARD, s. m. — Cocher.

COENNE DE LARD, s. f. — Brosse.