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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 1.djvu/344

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MAN

Baptiste Spilmann n’opéraient guère que l’hiver, et les bons Flamands, touchés de les voir grelottans et presque nus, donnaient tous les vêtemens dont ils pouvaient disposer.

La femme Spilmann attendait à la sortie du village les sujets de son mari, et les vêtement qu’ils avaient recueillis étaient déposés dans un fourgon attelé de trois ou quatre chevaux. Cette manœuvre était opérée le lendemain dans un autre village, et ainsi de suite jusqu’à ce que le fourgon fût plein, Chaque expédition valait à Baptiste Spilmann d’assez fortes sommes ; cependant il ne bornait pas à cela son industrie, il faisait mendier pour son compte aux baptêmes, noces et enterremens. Il avait même à son service des possédés qu’il présentait à la chapelle de la bienheureuse Sainte-Gudule.

MANGER LE MORCEAU, v. a. — Révéler un crime ou un délit.

MANGER SUR L’ORGUE, v. a. — Dénoncer quelqu’un.

MANGEUR DE GALETTE, s. m. — Homme vénal qui reçoit de l’argent pour trahir ses devoirs.

MANETTE (Mlle) s. f. — Malle.