Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 1.djvu/378

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
298
OIG—ORP

de sorte qu’elle se trouve avoir payé le double de ce qu’ils valent, des objets qui, en définitive, ne lui appartiennent pas.

Le métier des Ogresse est bien ignoble, sans doute, et les Ogresse sont des femmes bien méprisables, mais cependant sans elles les pauvres créatures dont je viens de parler seraient quelquefois très-embarrassées, et plus d’une bien certainement s’est dit, en remettant à l’Ogresse sa rétribution quotidienne, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

* OIGNON, s. f. — Montre.

OISEAU FATAL, s. m. — Corbeau.

OMNIBUS DE CONI, s. m. — Corbillard.

ONCLE, s. m. — Concierge de prison.

ORANGE, s. f. — Pomme de terre.

OREILLARD, s. m. — Ane.

ORLÉANS, s. m. — Vinaigre.

* ORNICHON, s. m. — Poulet.

* ORNIE DE BALLE, s. f. — Poule d’Inde.

* ORNIE ou ESTABLE, s. f. — Poule.

* ORNION, s. rn. — Chapon.

orphelin, s. m. — Orfèvre, bijoutier.

orphelins, s. m.[1] — Sujets du grand Coësré qui mendiaient trois ou quatre de com-

  1. Note Wikisource : voir aussi Les Orphelins en l’annexe « Pièces justificatives »