T’aquigeant triompha dessus ses ennemis,
Nouzailles t’en rendons mille grâces immortelles,
Et à tezière soit gloire sempiternelle.
Que le ciel et la dure, les sabris, et campagnes,
Les cavernes, rochers, et superbes montagnes,
Te bénissent à jamais, accordant leur silence,
Oy le sont de nos vœux pour grande réjouissance ;
En le priant aussi de toujours conserver
La noble fleur de lys, et de vouloir foncer,
Pour comble de bonheur et bénédictions,
A son oint bien aimé de beaux petits mions ;
Et généralement le prions pour les princes
Et chenastres pharos[ⅼⅻ-1 1] des vergnes de province ;
Et ceux qu’on a cosni, basourdy à la grive,
Qu’à tezière seigneur gloire éternelle vive :
- ↑ Gouverneurs.
Si, maintenant, le lecteur désire connaître quelques pièces argotiques encore plus anciennes que celles que nous venons de citer, voici deux ballades de Villon[ⅼⅹⅲ-1 1].