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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/101

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SAN—SAU

SANS-CHASSES, s. — Aveugle.

SANS-CONDÉ, ad. — Clandestinement.

SANS-DOS, s. m. — Tabouret.

SANS-FADE, ad. — Sans partage.

SANS—LOCHES, s. m. — Sourd.

SANS-RIGOLE, ad. — Sérieusement.

SAPIN, s. m. — Soldat. Terme des voleurs provençaux.

SATOU, s. m. — Bois.

SATOUSIER, s. — Menuisier.

SAUTER, v. a ; — Cacher à ses camarades une partie du vol qui vient d’être commis. Lorsque les voleurs se disposent à commettre un vol d’une certaine importance, ceux d’entre eux qui doivent rester en gafe, c’est-à-dire veiller, afin que ceux qui opèrent ne soient pas inquiétés, doivent craindre que ceux qui entolent (qui entrent}, ne gardent pour eux la plus grande partie des objets précieux ; aussi ils se fouillent mutuellement après la consommation du vol, quelquefois cependant des billets de banque, des pierres précieuses, cachés dans le collet d’un habit ou dans quelqu’autre lieu secret, échappent aux plus minutieuses recherches ; c’est ce que les voleurs appellent faire le Saut.