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des biens au soleil, des décorations et des inscriptions-sur le grand livre. Mais, c’est en vain que je regarde autour de moi, je ne vois pas ce que le peuple a gagné. Il est assez étonnant qu’il n’ait point recueilli les fruits que devait produire le travail des hommes qui comprennent si bien ses intérêts.

Quelques grandes mesures ont-elles été prises ? A-t-on fait quelque chose qui pût servir au bonheur ou à l’a amélioration des classes infimes ? Je ne le crois pas. Et cependant la plu- H part des plaies qui rongent la société pourraient p être guéries, si seulement on y mettait le doigt. La surveillance joue un grand rôle dans la vie du voleur, et souvent elle fixe sa destinée ; aussi j’ai cru devoir donner à cet article une étendue plus grande que celle de tous ceux qui précédent ou qui suivent, et le diviser en plusieurs paragraphes. Ils sont destinés à faire connaître les causes qui conduisent la main de la plupart des hommes lorsqu’ils commettent un premier crime ; les germes de corruption que renferment les bagues, les maisons cen- p traleset même les maisons de correction ; la possibilité d’amé|iorer l’état moral des libérés ; le quatrième, l’in utilité de la surveillance.