Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/145

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SU Il 1 A I prit et le peu de lumières qu’il possède, trou-· vera, sans beaucoup chercher, un remède à opposer aux maux qui marchent à la suite des erreurs et des préjugés. · Les bornes que je mesnis imposées en commençant cet ouvrage ne me permettent pas de m’étendre davantage sur un sujet qui exige pent-être plus de développemens. J’ai indiqué le mal et les causes qui le produisent ; j’ai aussi indiqué les remèdes propres à le guérir ; je souhaite que ma voix trouve un écho dans le cœur de tous les hommes généreux. § V. Que l’on me permette maintenant d’ajouter aux détails qui précèdent le récit d’un fait rècent.

Par arrêt de la Cour d’Assises de Versailles, en date du 3 mai 1822, le sieur Jean-Louis Erosnier, alors âgé de quarante-trois ans, eu condamné à cinq années de travaux forcés. Crosnier avait commis un vol de céréales, la nuit, à l’aide d’escalade. Tant que dura sa captivité, Crosnier sut, par une conduite digne de servir d’exemple, méri-