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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/158

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rend chez un des pauvres qu’elle a assisté, et lui dit qu’elle est heureuse de pouvoir lui annoncer que madame la marquise ou madame

la comtesse veut bien prendre sa position en considéra tion, et lui accorder quelques secours ; mais, ajoute-t-elle, madame, qui ne veut point que ses bienfaits servent à satisfaire des passions mauvaises, ne donne jamais d’argent. Vous allez me dire ce qui vous manque, et vous Pobtiendrez en nature ; elle examine alors les effets de son protégé, fouille partout, carellc veut acquérir la certitude qu’on ne simule pu des besoins que l’on n’éprouve point. Les pauvres honteux possèdent presque toujours, quelques débris de leur fortune passée. qui servent à leur rappeler des temps plus heureux ; pendant qu’elle fouille dans les tiroirs, la Sazurde C/’zan2’¢’sait s’emparer adroitement de ces objets ; cela fait, elle fait sortir le pauvre diable pour le mener de suite chez la noble dame qui veut bien s’intéresser à lui, mais avant d’etrearrivés à la destination indiquée elle a trouvé le moyen de s’en débarrasser. Dans le courant de l’année 1814, deux Rumamàzlwlles, la mère Caron et la Duchènm

dévalisèrent, en procédant ainsi, un grand