Aller au contenu

Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
165
TAP

paie-t-il grassement des philanthropes et des inspecteurs-généraux ? Vous ne pouvez rien, mais il faut pouvoir ; le prisonnier est toujours un membre de la famille : la société qui vous a chargé de le punir, vous a en même temps donné la mission de le rendre meilleur, car s’il n’en était pas ainsi, le recueil de vos lois ne serait qu’un recueil d’absurdités ; la peine qui ne répare rien est une peine inutile ; Rendez meilleurs les hommes vicieux, voilà la réparation que la société vous demande.

Les pédérastes, à la ville, ont un signe pour se reconnaître ; il consiste à prendre le revers de l’habit ou de la redingote avec la main droite, le hausser à la hauteur du menton, et à faire une révérence imperceptible.

TAP BLANC, s. f. — Dent.

TAP ou TAPIN (Faire le), v. a. — Être attaché au poteau.

* TAPE, s. f. — Fleur de.lys qui était autrefois appliquée sur l’épaule des voleurs.

TAPE DUR, s. m. — Serrurier.

TAPETTE, s. m. — Faux poinçon servant à marquer les objets d’or ou d’argent.

TAPIS, s. m. — Auberge, hôtel garni, cabaret.