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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/176

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TIR—TOL

d’une pièce de monnaie peut vous avertir du danger que courent ses compagnes. Ne mettez rien dans les poches de votre gilet, que votre tabatière, que votre portefeuille soient dans une poche fermée par un bouton, que votre foulard soit dans votre chapeau, et marchez sans craindre les Tireurs.

TIROU, s. m. — Petit chemin.

TIRTAIGNE, s. m. — Tireur de campagne.

TOC, s. m. — Cuivre, mauvais bijoux.

TOCASSE, s. — Méchant, méchante.

TOCASSERIE, s. f. — Méchanceté, malice.

* TOCQUANTE, s. f. — Montre.

TOGUE ou TOQUE, s. — Malin, maline.

TOLLE ou TOLLARD, s. m. — Bourreau. Les bonnes gens croient encore que la loi force le fils du bourreau à remplacer son père ; on conçoit facilement l’existence de ce préjugé, car cette profession est en effet si horrible que l’on conçoit difficilement qu’un homme qui peut demander des moyens d’existence au travail, fût-ce même au plus rude, l’exerce sans y être contraint ; mais les bonnes gens se trompent, la loi ne force personne à être bourreau, le fils du bourreau, comme tous les autres citoyens, peut ne point exercer la profession