Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/181

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D. H. l’indication si précise d’une marque qu’îl croit-n’être connue quede lui· seul, empéche le marchand de penser qu’il est aux onze et douzièmes vole, il remet au Ilrùnàallear ce qu’il demande, et ce n’est que lorsque son commis, qui n’a trouvé personne à l’adresse indiquée, revient au magasin, qu’il sait qu’il a étévolé. D’autres Trànballours, suivis d’un commissionnaire qui plie sous le poids dl une malle qui ne- contient que des pierres et de la paille, viennent séloger dans un hôtel de belle apparence, et paient une quinzaine ou un mois d’avance. Après- quelques jours de résidence dans l’hôtel, l’un des T ninàalleurs se rend chez une lingère famée commander soit un trousseau de mariée, soit celui d’un homme du grand monde ; il désire être servi de suite, car il· doit suivre, dit-il, un ambassadeur ou tout autre grand personnage. Lorsqu’enfin sa commande est prète, il donne l’ordre d’e-pporter le tout chez lui le lendemain matin ; il marchande ensuite quelques objets, mais le prix ne lui convient pas. ’

Le lendemain, les objets composant le trousseau sont portés chez le Trùnballeur par une demoiselle de boutique, et comme lefripon a rt. Il