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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/188

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pâle, et ils paraissent ne point devoir supporter les fatigues de la route. Ceux qui ont ob-

    Ils livreraient leur père
    Pour un peu d’argent.
    La chaîne toute entière
    Ne fait qu’un cri :
    Ah ! ah ! à la chianlit,
    A la chianlit.

    Allard dit à un voleur,
    Je suis un homme d’honneur,
    C’est un menteur.
    On lui a prouvé
    Que l’un de ses deux frères,
    Depuis peu d’années
    Est sorti des galères,
    Il en rougit.
    Ah ! ah ! à la chianlit,
    A la chianlit.

    Les agens vont dès l’matin
    Chez un tailleur peu malin,
    Louer un frusquin.
    Voyez ces friquets
    En habit du dimanche,
    Ce gueux d’Hutinet,
    Et ce gouèpeur de Lange
    En vieil habit.
    Ah ! ah ! à la chianlit,
    A la chianlit, etc., etc.