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nels[1]) et par les bonnes œuvres qui marquent tous les instans de sa vie, l’honorable M. Appert, dis-je, avec lequel je me suis trouvé plusieurs fois, fut toujours de mon avis lorsque nous eûmes l’occasion de parler des prisons, des bagnes, et des moyens propres à ramener sur le bon chemin les hommes qui avaient failli ; aussi nos conversations auraient vraiment étonné celui qui nous aurait écoutés sans nous connaître. Sur tous les points nous nous trouvions du même avis ; on aurait pu facilement nous prendre pour des compères, il se trouvera donc dans ce discours quelques passages qui pourraient paraître empruntés au dernier ouvrage de M. Appert, dont j’ai cité le titre plus haut. Quoi qu’il en soit, et malgré le désavantage qui ne peut manquer de m’échoir, si par hasard ces passages étaient comparés, je n’ai pas cru devoir en faire le sacrifice.

Lorsqu’un malheureux ne possède plus le libre exercice de ses facultés, et qu’il commet des actes de nature à compromettre la sécurité publique, l’autorité chargée de veiller à la conservation de tous les intérêts ne se contente

  1. Quatre vol. in-8., chez Guilbert, libraire, quai Voltaire, 21.