Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

34 POT

ses paroles, il tire de sa poche une bourse pleine d’or, et le provincial finit par croire qu’ilpa1·le à un individu plus riche que Simibad le marin. I

L’.4màù·aào parait doué du plus heureux caractère ; il rit et cbsntonne sans cesse, età chaque coin de rue il invite ses conducteurs à prendre quelque chose ; bientôt le vin et les liqueurs paraissent agir sur son cervmu, son humeur devient plus guillerette encore. « loi fouleir aller rire avec cholies demoiselles françaises, dit-il, fous fouloir pieu contuire moi ; moi bayer pour fous. u Le Pcontre, qui a bu plus de vin que sa capacité n’en comporte, accepte la proposition avec empressement. L’itineraire est changé : ce n’est plus vers le Jardin du Roi que les trois compagnons se dirigent, mais bien vers quelque maison dans laquelle, moyennant finance, il soit permis de mener bonne et joyeuse vie. (ll faut remarquer que ce n’est que dans un lieu écarté que hlmin’- p caùa risque sa proposition.) ·« loi bas fonloir ’ 4 aller chez les matémoiselles avec tout mon srchent, moi fouloir cacher lui, n dit-il. Et il depose sous un tas de pierres tout l’or qu’il a sur lui. À Cachez tout os que vous voudrez, dit le