Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/398

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Sylvain Tropet et Thibaut Garut, qui bien ô nouzailles, avons ordonné et ordonnons : que ladite marquise demeurera avec son Narquois comme le trouvant le plus chenastre à son gré, pour bien morfier, peausser, roupiller, et aquiger le toutime qui voudront ensemble, sans trouble ne empêchement, même pour les hardes que ladite marquise a entrollées ; ceux qui sont à son usage comme ses limes, son garde proye, deux mirquins de battouse toute battante, une paire de passifles tout battant, deux empaves et plusieurs autres petites besognes, demeureront à sézière ; et pour les hardes à l’usage du marpaut, qui étoient dans le gueullard : comme un vieil georget, un haut de tire, sa belle rouillarde, sa corne à troller la graisse, et autres choses à son usage, condamnons ladite marquise de la rendre à sezière ; et pour les épices ordonnons qu’elle foncera tout présentement deux ragots pour estre employés à la morphie pour la compagnie ; savoir : une menée de ronds pour abloquir deux parfonds, à cause qu’il y a force episees, et un combriez pour abloquir deux gouplines de pivois, et trois curmes qu’elle même biera entroller de la plus prochaine piolle, et au défaut