je alors… Si vous voulez attendre dix minutes, je vous le ferai voir… Voilà son couvert, il ne peut guère tarder… Quand il entrera je vous ferai signe ; mais, si vous êtes seul, je doute que vous réussissiez à le prendre, car il est armé et décidé à se défendre. — J’ai mes gens sur l’escalier, répondit-il, et s’il s’échappe… — Gardez-vous bien de les y laisser, repris-je avec un empressement affecté… Si Vidocq les aperçoit, il se méfiera de quelque embuscade, et alors adieu l’oiseau. — Mais où les mettre ? — Eh ! mon Dieu, dans ce cabinet… Surtout, pas de bruit, car tout manquerait… et j’ai plus d’intérêt que vous à ce qu’il soit à l’ombre… » Voilà mon commissaire claquemuré avec ses agents dans le cabinet. La porte fort solide est fermée à double tour. Alors, bien certain de fuir à temps, je crie à mes prisonniers : « Vous cherchiez Vidocq… eh bien ! c’est Vidocq qui vous met en cage… Au revoir. » Et me voilà parti comme un trait, laissant la troupe crier au secours, et faire des efforts inouïs pour sortir du malencontreux cabinet.
Deux escapades du même genre me réussirent encore, mais je finis par être arrêté et reconduit à la Tour St.-Pierre, où, pour plus de sûreté, l’on