semble dans la même prison, et que ledit Stofflet parlait également à l’un comme à l’autre ; que le prétendu arrêté lui était adressé, et qu’il n’a pu le suspecter de faux, ne connaissant pas les signatures ; que ledit Stofflet était convenu qu’il était soupçonné d’avoir porté une lettre à la Tour Pierre, mais que cela était faux, qu’il a bien été différentes fois en ladite maison d’arrêt, pour parler à Herbaux, mais qu’il ne lui avait jamais porté de lettres, et que Brice Coquelle en imposait, en disant qu’il l’avait reconnu, devant le juge de paix, pour lui avoir remis un faux ordre, en vertu duquel Sébastien Boitel avait été mis en liberté ;
« Que François Vidocq avait déclaré n’avoir connu Boitel qu’en prison, qu’il savait que ce dernier en était sorti en vertu d’un ordre apporté à Coquelle, qui buvait bouteille avec les frères de Coquelle, et Prévôt, autre détenu, avait été souper avec eux au cabaret de la Dordreck, et que Coquelle et Prévôt n’étaient rentrés que vers minuit ; qu’il déclara au juge de paix de Douai, que le cachet trouvé sous le pied du lit ne venait pas de lui, qu’il n’avait pas servi dans le batail-