Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/245

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le père, le fils et une petite fille, qui ne me croyaient pas si près d’eux. Je les entendis me plaindre. Mais bientôt Mme Fossé accourut en montant l’escalier quatre à quatre ; elle était tout essoufflée ; j’eus encore la venette.


SCÈNE TROISIÈME

Le mari, la femme et le fils.


La femme. Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! Combien qu’il y a de monde d’amassé dans la rue… Allez ! on en dit de belles sur le compte de M. Vidocq, j’espère qu’on en dégoise, et de toutes les couleurs ! Tout de même, il faut qu’il y ait quelque chose de vrai ; il n’y a jamais de feu sans fumée… Je sais bien toujours que c’était un fier faigniant que ton M. Vidocq : pour un maître tailleur, il avait plus souvent les bras que les jambes croisées.

Le mari. Te voilà encore comme les autres à faire des suppositions : vois-tu comme t’es mauvaise langue ;… d’ailleurs, il n’y a qu’un mot qui serve : ça ne nous regarde pas. Je suppose encore que ça nous regarderait ; eh bien !