Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/149

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

U. un vinocç. us

et le madras ; nous allâmes’ensemble rue de la Bûcherie, les offrîrà un marchand qui nous en. donna quarante-ciifq sous. Lapierre paraissait avoir pris son parti sur la catastrophe du Grand-Casucl ; cependant il était contraint dans ses manières, et si je jugeais bien de ce qui se passait à son intérieur, malgré mes efforts pour me réhabiliter dans son opinion, je lui étais terriblement suspect. De semblables dispositions n’étaient guère favorables à mes projets ; persuadé des ’ lors qu’il ne me restait qu’à en finir avec lui le’ plus promptement possible, je dis à Lapierre : Si tu veux, nous irons souper à la place Maubert. — 2 » Je le veux bien, me répond-il. » Je l’emmëne auxDeux-Frères, où je demande du vin, des côtelettes de porc frais et du fromage. A onze heures, nous éi ; ions encore attablés ; tout ’ ’le monde se retire, et l’on nous appdrte notre compte, qui se monte à quatre francs cinquante centimes. Aussitôt je me fouille, « M a pièce de si cingfrancs ! ma pièce de cinq francs ! où est-. elle ? » Je m’en informe à toutes mes poches, je me tâte de la tête aux pieds ; « Mon dieu ! je ; ’ l’aurai perdue en courant ; cherche, Lapierre, ne l’aurais-tu pas ? ’.

Tom-: m. - I to