I nîvtnooç. un
’qu’il avait exercé avant mon admission dans la ’ police, vint m’offi-ir ses services pour la fête de Saint-Cloud. On sait que c’est l’une des plus, brillantes des environs de Paris, et que, vu l’af’iluence, les iilous ne manquent jamais de s’y rendre en grand nombre. Nous étions au vendredi, lorsque Hotot Hit amené chez moi par- ’ un camarade. Sa démarche me parut d’autant plus extraordinaire, que précédemment j’avais donné sur son compte des renseignements parsuite desquels il avait été traduit devant la Cour d’assises. Peut-être ne cherchait-il à se rappro· B cher de moi que pour être plus à portée de me jouer quelque mauvais. tour : telle fut ma première pensée ; toutefois je lui’iis bon accueil, · et lui témoignai même ma satisfaction de ce qu’il n’avait pas douté de ma volonté de lui- être ’ utile. J e mis tant de sincérité apparente dans mes rote stations de bienveillance à son égard, qu’il lui fut impossible de ne pas laisser pénétrer ses intentions ; un changement subit qui s’opéra dans sa physionomie me convainquit tout d’un coup qu’en acceptant sa proposition, je favorisais des projets dont il n’avait pas l’envie de me faire confidence. Je vis qu’il s’applaudissait intérieurement de m’avoir pris pour dupe. U