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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/163

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raison, je mé mis aussitôt en campagne, afin de changer promptement en éviden ce ce qui n’était encore que présomptions. Le commissaire du quartier où avait été commis le vol, . se transporta avec moi sur les lieux, et nous ’trouvâmes dans un endroit du sol l’empreinte très profonde de deux souliers ferrés : la terre s’était affaissée sous le poids.gi’un homme. Ces vestiges pouvaient lburnir Ide précieuses indi- —. catio ns, on prit des précautions pour qu’ils ne fussent pas effacés ; j’étais presque certain qu’il.s’I s’adapteraient parfaitement à la chaussure de-Hotot, s’en gageai en conséquence Gaffré à venir avec=moi chez lui, et afin de pouvoir procéder à I la vérification, à l’insu du coupable, j’imagine · un moyen que voici : arrivés au domicile de ’ Hotot, nous faisons un train d’enfer à sa porte., ’ Lève-toi donc, lève-toi donc, nous apportons la pâtée. » Il s’éveille, donne un tour de clef et nousnentrons en chancelant, comme des individus qui ont un peu plus qu’un commencement d’ivresse. «.Eh bien. ! dit Hotot, je vous ’ » en fais mon compliment, vous avez chauffé le four de bonne heure.

—·—· » C’est pour ça, mon ami, lui répliquai- ’ je, que nous venons pour enfourner. Toi qui