Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/167

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un vxnocç.,1g I ·

I’Aussitôt il prend son chapeau, et sien va, . I Ah ! le voilà parti, dit Hotot, ’du ton d’un hommeiqui n’était pas fâché d’être seul Is un instant avec moi. Eh bien ! mon ami Jules, reprit-il, il- n’y aura donc jamais de place pour Hotot—

» Que veux-tu P’il faut prendre patience, · - » ça viendra.

— » Il ne tiendrait pourtant qu’à toi de me donner un bon coup d’épaule ; M. Henry t’écoute, et si tu lui disais deux mots...., — » Ce ne sera pas pour aujourd’hui, carje m’attends à un galop soigné ; Gaffré ne l’é·· · chappera pas non plus, car voici deux jours. quenous ne sommes pas allés au rapport. » " Ce mensonge n’était pas fait sans intention : il ne fallait pas que Hotot put me croire in- · formé du vol auquel je présumais qu’il avait participé : il était sans défiance, je Yentretenais dans cette sécurité, et, dans la crainte qu’il ne. ’ songeât à se lever, je ramenai la conversation sur les points qui l’intéressaient le plus. Il me parla successivement de plusieurs affaires. « Ahl ’ me dit-il en soupirant, si j’étais assuré de rentrer à la police avec un traitement de douze à quinze cents dalles, j’en pourrais ix..,