Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/170

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r n (adaptent- parfaitement ; c’est que l’empreinte. est si profonde l En sautant par la croisée, il aura pesé de tout son corps. » Ceci était l’ex·=· plication’du mot traiffè, je n’en avais que faire. ’ Déjà je miétais rendu compte de la conduite dé Hotot, et je con cevais très bien le rôle qu’il voulait ’ jouer. D’abord, il était clair qu’il avait commis ’ le vol dans l’intention d’en tirer un produit, mais il chassait deux fièvres à la fois ; et en dénon’ çant ses complices, il atteignait un second but, celui de se rendre intéressant aux yeux de la ’police, aiiu d’obtenir d’être réemployé. Je v’frémis en pensant aux conséquences d’une combinaison pareille. Le scélérat E me dis- je en e moi-même, je ferai en sorte qu’il reçoive la I · récompense de son crime ; et si les malheureux qui l’ont secondé dans son expédition sont ’ condamnés, il est trop juste qu’il partage leur sort. Je n’hésitai pas à le croire le plus cou’ pable de tous : d’après ce que je savais de son caractère, ’il ·me semblait fort probable qu’il les eût entraînés uniquement pour se ména- Iger l’occasion de manigancer ce qu’on appelle une qfàire, j’allais même jusqu’à penser qu’il se pourrait bien qufayantvolé seul, il eût trouvé i’ convenable’d’accuser de son méfait des indi·=