Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/172

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un aliments " siasme. « Ahl soupira-t-il, me voilà donc mouchard Vas, tu peux compter sur moi ; mais ° il faut auparavant que je dise adieu à Félicité. » Il retourna vers elle, et comme l’l1eure des séductions nocturnes ou de la croisière en plein" ’. vent approchait, elle ne le gourmanda pas de ce ’ qu’il la quittait trop tôt. «’ A présent que tn es débarrassé de ta particulière, je vais te donner tes instructions : Tu sais bien la petite tabagie qui est sur le bou- ’ levard Montmartre, en face le théâtre des ’ » Variétés ? — » Oui 5 Brunet ? — »y Justement : tu vas aller là 5 tu te placeras dans le fonds de la boutique, .avec une xp I bouteille de bierre, et quand tu verras entrer n deux des inspecteurs de l’oHicier de paix Mercier.... Tu les connaîtras bien ? — » Si je les reconnaîtrais ! c’est à moi que tu demandes ça, un ancien troupier ? » · — » Puisque tu les reconnaîtras, c’est bon ; quand ils entreront, tu leur feras signe que c’est toi : vois-tu, c’est pour qu’ils ne te conn fondent pas avec un autre. — » Sois tranquille, ils neme confondront · pas..