Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/199

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— » Oui, Caffin.

— » Ils sont. chez la mère Bariole. » Il n’est point d’heure indue quand on consomme. D’ailleurs, Émilie était de la maison. ’ Nous entrons, et nous apprenons qu’en effet Cafûn est au logis, mais que Hotot n’a pas paru. A cette nouvelle, madame Hotot imagine qu’on l ’ veut lui cacher le pot aux roses. «Oui, vous son- n tenez le vice, dit-elle à la Bariole, rendez-moi mon homme, vieille ci !’vieille ça l » Il ne me souvient plus trop des épithètes qu’elle accumula ; ce fut, durant un quart d’heure, un feu roulant, entretenu par une succession de verres de camphre (eau-de-vie), jetés dans un vinque déjà faisait fermenter la jalousie. « Auras-tu bientôt fini, avec tes raisons ? interrompit la Bariole, ii qui était bon cheval de trornpette. Ton homme ! tOn-hommel il est au moulin, le diable le retourne. Me l’as —tu donné à garder, ton homme ? c’est-t’i pas un beau mom2zu ?l’homme àtout le monde’ ! Ah bien ! des hommes comme ça, j’en ai plein...... Tu crois qu’il est avec CaffinP vas plutôt voir ; monte à la chambre à Taquet. » Émilie ne se le fait pas dire deux fois, elle procède en effet à la vérification et re- ’ vient. « Te voilà contente, lui dit la Bariole ? · ’ 13.