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voyons votre goût ; de la petite bouteille P c’est

  • » celle des amis. » Et tout en parlant, elle se

baissait pour fouiller dans son comptoir, où elle prit, au milieu d’u1îI* paquet de chiffons, un vieux I flacon doré, qui contenait le précieux liquide : Je suis obligée de la cacher, car avec ces de= ’moiselles... allez, on est bien à plaindre lors=·’ qu’on a affaire aux femmes. Je promets que si je trouvais à vendre mon fonds... Que ceux ’ » qui ont de quoi vivre sont heureux ! Regardez, je n’ai pas seulement de quoi m’avoir un ’ » fauteuil. En v’là z’un qui est comme 1’é=· corché de la Pitié, on lui voit les os ;·, ’ - » Ah oui iparlons de votre sopha, il a de beaux cheveux avec son pied recousu et ses crins au vent, dit une jeune fille, qui, au moment de notre entrée, dormait penchée sur une table dans un, des coins de la salle, J » c’est bien le cas de dire que c’est comme Phzè Iémon et Baucis.

— » Ah lclest toi, c’est la petite Réal, je ne te voyais pas. Qu’est-ce qu’elle chante, mam’selle comme il faut avec son Philénuls et ’s’ » Beau.... Comment que tu dis donc P - » Je dis, répondit F ifine, qu’il est comme le trépied de la Sybille. ’