Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/230

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so Pélagie, disait’devant moi un de ces déte-I ».nus ; depuis ma libération j’ai toujours travaillé dans la même boutique, ce qui prouve ’que je ne me dérangeais pas, et qu’on était content de moi ; en bien l on m’a envoyé à Bicêtre sans que j’aie commis de défit, et seu’ » lement parce que j’ai subi deux années de prison. » - t

Cette atroce tyrannie était sans doute ignorée du préfet, je me plais à le croire ; cependant c’é··· tait en son nom qu’elle s’exerçait. Avoués ou se-. ’crets, les agents étaient alors des êtres bien redoutables, car leurs rapports étaient reçus comme articles de foi ; arrêtaient-ils un homme du peuple ; s’ils le’signalaient comme voleur dangereux et incorrigible, et c’était toujours la formule, tout était dit, l’homme· était écroué E sans rémission ; c" était l’·âge’d’or’des mouchards, puisque chacun de ces attentats à’la liberté indi-: viduelleleur valait une : primé ; à la vérité, cette prime n’étàit’pas forte ils-avaiemt un petit’écu par eapture, maispour un petit écu, que rne »fera’ pas un âriïoucliarclg s’=il ·n’y a peintade danger à ëouriril Ati surplus ; siëlaîsiimme était modique]- ils visaient au —nombr€·, ’a’Éi—¤ qu’elle•fï1t souvent répétée : d’un<’aü’tre Gôtéfg les voleurs qui ?dési-