Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/243

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agents vient d’arrêter deux voleuses ;’on pré- ’ sume qu’elles ont chei elles une grande quantité d’objets volés, mais pour faire perquisition, il faudrait connaître leur domicile, et. • elles refusent de l’indiquer : elles sont maintenant au ·poste du marché Saint-Jean, sivous y alliez, vous tâcheriez de leur arracher leur secret. Une heure ou deux vous suffiront pour leur tirer les vers du. nez : ça vous sera bien aisé, vous qui êtes des malignes. t ’ — » Sois tranquille, mon cher Jules, me dit Sophie, nous nous acquitterons de la u commission ; tu sais que l’on peut s’en- rap »s- porter à nous ; tu nous enverrais au bout du monde, que nous y irions pour te faire plaisir. du moins moi. ’q

o 4- » Et moigidonc, reprit la belle Lise. —’.> ce cas, vous allez porter un mot au ’ chef duposte, afin qu’il vous reconnaisse. » ’ J’écris un billet que je cachète ; je le leur remets ef nous sortons ensemble : à peu’de distanceclu marché· Saint-J<-aan ; nous nous séparons"Q et tandis que jeî reste en observation, la reine I etsa compagne se dirigent ? vers le corps- ’ de-îgarde. Sophie entre la première, elle présente leiiblllet, le sergent le lit : « C’est Bien,