Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/245

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un vxnooç. au ’ ·— xi Six mois, au moins.— »- Ce n’est que ça ! s’écrièrent-·elles en- I semble.. U — » Six mois, c’est rien du tout, continua Sophie, c’est bientôt passé, un coup qu’on \ est là. Enfin, mon doux bénin Jésus, à la volonté du préfet l » ’a Elles en eurent pour un mois de moins que je ne leur avais annoncé. Dès qu’elles furent libres, elles vinrent me trouver pour me don-· ner de nouveaux renseignements. Cette fois, ils U ’ étaient exacts. Une particularité assez remar·= quable, c’est que les voleuses sont plus ordi·=· n aire ment incorrigibles que les voleurs. Sophie Lambert ne put jamais prendre sur elle de renoncer à son péché d’habitude. Dès l’âge de’dix ans, elle avait débuté dans la carrière du vol, · et elle n’en avait pas vingt-cinq, que- plus d’un tiers de sa vie s’était écoulé dans les pri- · sons. ï ’ Peu de temps après mon entrée à la police, je la fis arrêter et condamner à deux années de ·détention.4C’était principalement dans les hôtels garnis qu’elle exerçait sa coupable industrie ; on n’était pas plus habile à déjouer la vigilance des portiers, ni plus féconde en expédients pour. Tous m. 16