Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/268

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au ntnomm

u finement du coquin, qui, pour se donner des apparences de bonhomie et se concilier les suffrages des vieillards, ne manque pas de s’habiller comme eux. En l’absence d’autres signes plus caractéristiques, une paire de lunettes campées sur un nez superbe, de larges boutons attachés ’sur un habit noisette de nuance claire et de forme D carrée-, une culotte courte, un chapeau à trois cornes vieux style, et des bas chinés auraient eu le privilège d’attirer mon attention. La mise et la figure se trouvant réunies, j’avais bien des motifs de croire que je devinais juste. Je voulus m’en assurer. « Mossiè, Mossiè, » dis-je en m’a-· dressant au prisonnier, dans lequel il me sem-E blait avoir- reconnu Moise] et. « Écoute Mossië lwpzt/îrmte » (ignorant son nom, jele désignais ’ainsi parce que son habit était presque couleur de chair). •¢Sacreminte, tertaiffle, langue à moi à» pas tourne : goute françous, moi misêrâple ; moi trink vind, ferme trinlx vind for guelt, gchwàrdz vi nd. un ·l’ind-ique du doigt son cha- ’ ’peau qui est noir, il ne me comprend pas, mais je lui fais signe de boire, et je deviens pour lui parfaitement intelligible. Tous les boutons de ma redingote étaient des pièces de vingt Francs, q’en donne une à mon ? homme, il- demande q=u°0¤