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l’aide d’escalade et d’effraction, dans les appartements du prince de Condé, au palais Bourbon’. Des glaces d’un très grand volume en lavaient disparu, et leur enlèvement s°était’eF·=· fcctué avec tant de précaution, que le sommeil de deux cerbères, qui suppléaient à la vigilance du concierge, n’en avait pas été troublé un instant. Les parquets dans lesquels ces glaqes étaient enchâssées n’ayant point été endommagés, je fus d’a.bord porté à croire qu’elles en avaient été extraites par- des ouvriers miroitiers ’ ou tapissiers ; mais à Paris, ces ouvriers sont nombreux, et parmi eux, je n’en connaissais aucun sur qui je pusse, avec quelque probabilité, faire planer mes soupçons. Cependant j’avais à cœur de découvrir les coupables, et pour y parvenir, je me mis en quête de renseignements. Le gardien d’un atelier de sculpture, établi près · du quinconce des invalides, me fournit la première indication propre à me guider : vers trois heures du matin, il avait vu près de sa porte, plusieurs glaces gardées par un jeune homme qui prétendait avoir été obligé de les entreposer dans cet endroit, en attendant le 1·etour de ses porteurs, dont le brancard s’était rompu. Deux heures après, le jeune homme ayant ramené 18.