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maltraitée par Winter, avait encore la lai blesse de le voir, et ne pouvaii¤s’empêcher de faire ’ pour lui de nouveaux sacrifices.
sa me mis en rapport avec cette charmante ’ personne, et pour être bien vu d’elle, je m’:-un- ’ · nonçai comme un ami de la famille de son amant ; les parents de ce jeune êtourdi m’avaient chargé d’acquitter ses dettes, et si elle · ’ consentait à me ménager une entrevue avec lui, elle pouvait compter qu’elle serait satisfaite la. première ; Madame *** n’était pas fâchée de trouver cette occasion de réparer les brèches faites à son petit avoir ; un matin elle me lit p ° remettne un billet pour m’avertir que le soir même, elle devait dîner avec son amant sur le boulevard du Temple, ài la Galzbte. Dès quatre heures, j’allai, déguisé en commissionnaire, me poster près de la porte du restaurant ; et il y avait environ deux heures que je faisais faction, lorsque je vis venir de loin un colonel de hussards, c’était Winter, suivide deux domes= tiques ; je m’approche, et m’offre à garder les I chevaux ; on accepte, Winter met pied à terre, i-l ne peut m’échapper, mais ses yeux ayant ren- ’ ’contré les miens, d’un saut il s’élance sur son coursier, pique des deux et disparaît.