Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/303

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Il vuuong. MD

mes des-Charette, des La Roche-Iaqllelin, des Stoflet, des Cadoudal, etc. Les jours de revue et de grande réception, on voyait accourir au rendez-vous tous ces prétendus héros de la fidélité. En ma qualité d’agent supérieur de la police I secrète de. sûreté, je pensai qu’il, était de mon devoir de surveiller ces royalistes de circonstances. Je me postai donc sur leur passage, soit dans les appartements, soit au dehors., et bientôt je fus assez heureux pour en réintégrer quelques-uns dans les bagues. ·

Un dimanche qu’avec un de înes auxiliaires, j’étais à, l’afPut sur la plaçe du Carousel, nous — a pençùmes, sortant udu pavillon de Flore, un ’ - personnage dont le costume, non moins riche qu’élégant, attirait tous les regards : ce personnage était tout a-u moins un grand ? seigneur ; n ?eût-il pas été chamaizré de cordons, on llaurait · reconnu à la déliçatesse desesjbroderies, à fraîcheur de sa plume, au nœud étincelant de son épée}, . mais aux yeux d’un homme de police, tout- ce qui reluit.n’est’·pas or. Celui qui m’accompagnait prétendit, en me faisant remarquer le grand seigneur, -qu’il y avait une ressemblance frappante entre lui, et le nommé Chambreuil, avec qui il 6°était trouvé au bagne