Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/307

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faveurs de la cour. Enfin, je soutins avec tant d’énergie qu’il n’était qu’un imposteur, que l’on · ne put pas se dispenser d’ordonner une. perquisition à domicile. Je devais assister le commissaire de police dans cette opération, à laquelle il fallait que Chambreuil fùt présent ; chemin Faisaht, ce dernier me dit à l’oreille, « mon cher Vidocq, il y a dans lmon secrétaire des pièces qu’il m’importe de laire disparaître, promets-moi de les · retirer, et tu n’auras pas à t’en repentir. — » Je tele promets. ’ ’

— » Tu les trouveras sous un double fonds, »~ dont je t’expliquerai le secret.] » Il m’indiqua comment je devais m’y prendre. Je retirai en eiïizt les papiers de l’endroit où ils étaient, mais pour les joindre aux pièces qui légitimaient son - arrestation. Jamais faussaire n’avait disposé avec plus de soin l’échafaudage de sa supercherie : on trouva chez lui une grande quantité d’impri-· més, les uns avec cette suscription :·IIara.s I ’de’Fmrice ; les autres avec · celle- ci : Police du Roi ; des feuilles à la Tellière portant · les intitulés du ministère de la guerre, des états de services, des brevets, des diplômes, et un registre de correspondance toujours ou-