Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/309

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un vmoco.  »

reconnu, il fut condamné aux travaux forcés à q perpétuité, et enfermé au bagne de Lorient, où il ne tarda pas à reprendre ses anciennes habitudes de dénonciateur. C’est ainsi qu’à l’époqué de ’ l’assassinat du duc de Berry, de concert avec un nommé Gérard Carette, il écrivit à la police qu’ils avaient des révélations à faire au sujet de ce crime affreux. On connaissait Chambreuil, on ne le crut pas ; mais quelques personnes, assez absurdes pour imaginer que Louvel avait des’· complices, demandèrent que Carette fùt amené À Paris ; Carette fit le voyage, et l’on n’apprit I rien de plus que ce que l’on savait. i i’I L’année 1814 fut l’une des plus remarquables ri P de ma vie, principalement sous le rapport des captures importantes que j’opérai coup sur coup. Il en est’·quelques-unes qui donnèrent lieu à P des incidents assez biza1·res. Au surplus, puis=·que je suis en train de coudre des narrations les unes aux autres, je vais raconter. Depuis près de trois ans, un homme d’une stature presque gigantesque était signalé comme l’auteur d’un grand nombre de vols commis dans Paris. Au portrait que tous les plaignants faisaient de cet individu, il était impossible Ide ne pas reconnaître le nommé Sablin, voleur Tomé : III.. 20