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plus grande que nature, mais elle ·était ornée de trente-deux dents d’une éclatante blancheur ; des cheveux d’un beau noir et un nez aqnilin à cheval sur une petite moustache passablement fournie, donnaient àsa physionomie un airqui eût ’peut-être été imposant, si sa poitrine placée entre deux bosses, et son cou plongé dans ces doubles épaules, n’eussent fait naître l’idée d’un polichinelle- Elle avait environ quarante ans quand je la vis pour la première fois : sa mise était des plus recherchées, et elle visait- à se donner un port de reine ; mais du haut de la chaise ’où elle était perchée de telle façon que ses genoux- s°élevaient de beaucoup au -dessus du comptoir, elle ressemblait moins à une Sémiramis qu’à l’idole grotesque de quelque pagode. indienne. En Papercevant sur cette espèce de trône, j’eus beaucoup de peine à tenir mon sérieux ; cependant je ne dérogeai point à la gravité de la circonstance, et j’eus assez d’empire sur moi pour convertir en salutations respect’tueuses des dispositions d’un tout autre genre. Madame Duilos tira de son sein un gros lor-· gnon, à l’aide duquel elle se mit à me re’. garder, et quand elle m’eût toisé de latête aux A pieds « Que souhaite, monsieur, me dit-elle ?>1