au nàuoxnzi ’
confirmait pleinement celui de son complice-Ces nouvelles révélations ayant étéreçues par le commissaire dans les formes voulues par la loi, je restai à causer avec les deux assassins ; ils furent dans la conversation d’une gaîté qui ne, tarissait pas ; c’est l’eFFet ordinaire de l’aveu sur les plus grands criminels. Je soupai avec eux, ils burent raisonnablement. Leur physionomie était, redevenue calme ; il n’y avait plus de vestige de la catastrophe de la veille :· on voyait que c’était une affaire arrangée ; en avouant, ils avaient pris s’engage ment de payer leur dette à la justice. Au dessert, je leur annonçai que · nous partirions dans la nuit pour Corbeil ; « en ce cas, dit Raoul, ce n’est pas la peine de nous coucher, » et il me pria de lui faire apporter un jeu de cartes. Quand arriva la voiture qui devait nous emmener, ils étaient à faire leur cent de piquet aussi paisiblement que de bons bourgeois. Ils montèrent dans le coucou sans que cela à parùt leur faire la plus légère impression. Nous n’étions pas encore à la barrière d’Italie, ’qu’ils ronflaient comme des bienheureux ; à huit heures du matin ils ne s’étaient pas éveillés, et nous entrions dans la ville.