Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/383

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visait comme moi de porter] des culottes n courtes, ça sauterait aux yeux, mais le pan- ; talon cache tout. Lepantalon, jolie model ça nous vient de la révolution, c’estcommelaTitus, n on °ne distingue plus un honnête homme d’un galérien. J e vous le demande, messieurs, si ce. ga’Vidocq était parmi nous, neseriez-vous pas bien aise de vous trouver dans la compagnie d’un tel xx misérable ? qu’en pensez-vous, chevalier ? ’ Un cuevamnn’un SAm-r-Louis. »- Pour mon. sa compte, e n’en serais pas très flatté, et vous, ’ M. de la Potonière ? ’ ·

M. DE LA Po·1·o1~u1É: m :. sr Dans le fait, ce niest si pas un si grand honneur ; un forçat, et qui pis est, un espion de police l Si encore il n’arsa rêtait que des brigands de Yespëce de ceux que l’on vient d’amener aujourd’hui, ce serait. n pain béni ; mais savez-vous à quelle condition un on l’a tire du bagne E" Pour obtenir sa liberté, ’ » il s’est engagé à livrer cent individus par mois, et il n°y’a pas à dire, coupables ou non, il faut qu’il les trouve, autrement il serait u bien sur d’être reconduit où on l’a pris ; par is exemple, s’il dépasse le nombrè, il a une prime. Est-ce ainsi que cela se passe en Ann I un gleterre, sir Wilson ?.