Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/410

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compose. Enfin, sorti de cette espèce de lé= — thargie, Pons articula ces mots : « Quoi ! vous êtes Vidocq l Si je l’avais su lorsque tu m’as accosté, j’a urais purgé la terre d’un f.... n gueux.

— » C’est bon, lui dis-je, je te remercie ; en attendant, tu as donné dans le panneau, et tu me dois quelques bonnes bouteilles de vin : au surplus je t’en tiens quitte ; tu voulais " » voir Vidocq, je te l’ai montré. Une autre fois >>’cela t’apprendra à ne pas tenter le diable. » — ’ Les gendarmes, que je fis appeler après l’arrestation de Pons, ne pouvaient en croire leurs t yeux. Pendant la perquisition qu’il nous était ordonné de faire à son domicile, le maire de sa commune se confondit envers nous en actions de grâces. « Quel éminent service, nous disait-· il, vous avez rendu au pays ! il était notre au épouvantail à tous. Vous nous avez délivré ’ » d’un véritable fléau. » Tous les habitants étaient satisfaits de voir Pons entre nos mains, et pas un d’eux qui ne s’émerveillaât de ce que la capture de ce scélérat s’était effectuée sans - coup férir. ’

La perquisition terminée, nous allàmes cou= — ’cher à la Capelle. Pons était attaché avec un de