Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/51

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qu’il y avait du péril à le faire. Nul autre que moi, j’ose le dire, n’eût obtenu d’eux un pareil dévouement.

En général, j’ai reconnu que parmi les membres composant la brigade, ceux qui prenaient ce qu’on appelle du cœur à l’ouvrage, finissaient par devenir des sujets supportables ; c’est-à-dire que sortis d’une ornière pour entrer dans une autre, ils y marchaient sans se déranger de leur chemin. Ceux, au contraire, que rebutait le travail, retombaient dans une irrégularité dont les suites leur étaient toujours funestes. J’eus notamment l’occasion de faire une observation de ce genre sur un nommé Desplanques,