Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/115

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émigré, rentier, etc. Après avoir joué un des. " principaux rôles dans lesibandes qui infestèrent si long-temps le midi de la France, il s’était ré- ’ fugié à Rouen, lorsque par suite d’un vol qui lui fut imputé, il fut reconnu et condamné à perpétuité. ’ Clétait la septième ou huitième ré·~ ’ cidive dont il était convaincu. Capdeville avait affidés principaux, trois’autres voleurs : Delsoud, Fiancette ettC’olonge, dont les noms méritent d’être cités dans l’histoire générale des ’larrons, Il avait débuté fort jeune dans le mé·•· ; tier, et presque sexagénaire il l’ex, ergait encore. (Yétait alors un homme respectable : gros ventre, ’ ’ bonne face, usagedu monde, rien ne lui mana quait pour inspirer de la confiance à la première vue ; il avait en outre du tact, et connaissait fort bien la puissance de l’habit : pour dire que sa W mise était celle d’un traitant ou d’un ex-fournisseur, il faudrait que je n’eusse pas vu l’il-i lustre M. Séguin dans toute la simplicité de son costume. Aün de ni induire personne en erreur, ’ je renonce donc àlla comparaison, et j’imagine qu’on me comprendra quand jîaurai raconté que ce coquin avait toutes les apparences. rassurantes de ces particuliers dont le vêtement cossu fait-présumer qu’ils ont du foin dans leurs