Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/181

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Pour Adèle et ; pour ses compagnes ciétait une, ’ belle journée, · que celle qui, cqmme11cer avec la prochaine aurore. Le soleil se-le§ vait-sur fvingtr-quatre francs cinquante- cinq centimes qui leur appartenaient, Que de bénédic, tions-elles donnèrent aux braves de l’implacable dix - huilième. Adèle était moulue, brisée des catastrophaës de la veille, et pourtant elle était si contente’d’avoir ramené l’abondance au logis, qu’à peine fut-il jour elle se mit à chanter. Quant à Susanne, son cerveau n’était plus livré ’â de trompeuses hallucinations. Le sommeil lui avâit rendu la raison et le fantôme d’un banquet splendide n’irritait plus son appétit t satisfait par une réalité moins séduisante, mais plus solide. « Je n’en reviens pas ! disait-elle. Comment, ce sont les militaires qui ont donné tout ça... Pour un rien j’irai lui baiser au · derrière, à ce capitaine.

ADELE. ~ » Et le sergent, et le caporal, enütf tous, ils se sont comportés comme des dieux.

FRÉDÉRIC. « Aussi ils peuvent bien compter que partout où je rencontrerai leur régiment, il faudrait que je n’aie pas le

° » son vaillant pour ne pas leur payer à boire : ’ I