Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/204

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ne ninoinns

— » Que je travaille ! On m’évite, on me fuit, on m’expulse de partout. Oh ! vous avez rai- ’ son de le dire ! nous sommes mauditsj la’ma• lédiction nous suit en tous lieux ; que ne puis-je recommencer ma vie ! la coquetterie I » ne me tenterait plus. Quand on est jeune, que l’on ne prévoit guère tout ce qui en résulte ! Mieux eût valu pour moi me rompre W » le cou, que d’avoir écouté la sorcière qui me détourna de chez mes parents ! Elle m’amorçait avec des chiffons, la magicienne- ! et moi qui croyais, qu’elle voulait mou bien ! 4 » C’est elle qui est cause de tout ; c’est elle »— qui mia plongée dans l’abyme ; sans elle, ja-: a> mais je n’aurais connu les mouchards. Je ’ —$ » n’aurais pas (de sa main elle se couvre les yeux).... Mon père et ma mère, hélas !· en sont morts de chagrin. !.Et moi, leur ülle, le’ confesserai-gje=, au lieu de.me corriger, j’ai mis le comble à mon inconduite ! Oh ! jïen ai été cruellement punie, je le suis encore ; et I » pourtant j’ai passé seize ans de ·ma-vie ’à Saint-Lazare ! Oui, monsieur, seize ans. -·· » Eh quoi ! une sentence vous à Hétrie ! ’rœi1¤ez-vous de moi, iuliimel vous me faites ihornur !... ’