Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/207

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donnée-nous des marques éclatantes de votre repentir ; pleurez sur vos erreurs ; abhorrez vos crimes ; gémissez I gémissez I pu riiiezvous ; déposez la souillure de vos égarements ; accusea-vous de toutes vos turpitudes.

— » Eh I monsieur, comptez-vous pour rien l’aveu en quelque sorte public qu’elle vient d’en faire ? » interrompt un des spectateurs de cette scène, qui, s’a approchant d’Adèle, lui glisse- dans la main une pièce de monnaie : « O Dieu ! s’écrie-t-il,

Lasciate ogn’esperanza voi ch’entrate !!!

Est-ce à la porte de ton temple qu’on devra lire cette enseigne de l’enfer ?

Le curé lance à l’interrupteur un regard foudroyant ; puis se tournant vers l’un de desservants’I ’ qui sont auprès de lui : « Avez-vous entendu ce qu’il a marmoté en l’a’tin...P c’est sans doute quelqu’impertinente allusion prise des saintes écritures.

—· » Je Vous- demande pardon, c’est un vers du Dante, qui veut dire : vous qui entrez ici ; renoncez à tout espoir.

— n C’est une insuIte ; il est bien audacieux de venir jusque dans le saint des saints, faire la CBDsure de nos actions : quel est donc ce monsieur ?