Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/212

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au xixoxàis

’ ·— » Cet ofïicier, ces militaires qui nous ont racheté la vie, ce comédien qui a été si généreux, ils ne sont pas morts.

— » Oui, mais où les retrouver ? pour les ’ » militaires, c’est’peut-être aisé ; pour le coméu dien, j’ignore’son nom ; et allez donc chercher une aiguilie dans une botte de foin. Vous save ; de quelle paroisse il est.. — » C’est juste, mes amis, vous avez raison ;’ il faut que je les déterre, il n’y ai pas de milieu, je les déterrerai et ils ne nous lais• seront pas périr.

- » Ah bien j’aime ça, nom d’un noml » Adèle ne fut pas longue à se préparer ; elle ’i courut tout d’une haleine à la caserne ; les voisins lui apprirent que le régiment était parti de la veille. Cette nouvelle fut pour elle un coup ’de foudre, car il s’en fallait qu’elle.l’ût certaine ’ · de découvrir la demeure du comédien, son dernier bienfaiteur ; sombre et pensive, agitée par des pressentiments divers, elle calcule les suites fatales d’un nouveau clésappointement’. Un bruit ° dont elle ne s’explique pas d’abord la oause, vient la tirer de sa rêverie : une longue file de voitures de deuil s’ava ncelentement ; en tête, traîné par quatre chevaux couverts de panaches et de g