Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/224

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t’es comme imadame l’·aignée, là- gueule morte et les yeux retirés. » A · A cette apostrophe directe, Adèle, qui jusque-là a souffert patiemment les railleries grossières de ces femmes, se retourne avec une sorte de. dignité. « ça lui va-ti bien, en ! la princesse ! répëtent plusieurs voix. · ’ ’

— » Veux-tu te sauver ! lui crie-t-on de la »· rangée des hommes. » ’ ’ · " ’-Poussée à bout, elle est tentée de riposter, ’mais un vieillard, s’étant approché d’elle « Vous ’ » allez vous faire arracher les yeux, lui dit-il, avec des canailles pareilles ; le plus court, c’est de les mépriser. Vous ne voyez pas que c’est de faux pauvres. · W

— » Oui, réplique un passant, mais c’est des zz fainéants véritables. ’

Et par-dessus le marché, de francs ivrognes, ajoute un des soldats du convoi ; nous connaissons ça, nous autres ! » · Au comble de Yadversité, il n’est si faible lueur qui ne brille comme un ·phare de salut. Adèle ose encore embrasser une illusion ; elle découvrira ce comédien qui une fois déjà lui ten dit une main secourable. Cet espoir la transporte ; elle revoit l’église, elle. foule le